le cas manga

Alors que je revenais de la librairie Leclerc les bras chargés de petites perles à offrir, j’ai eu la surprise de découvrir un lieu qu’il ne m’avait jamais semblé voir auparavant : une boutique de bd d’occasion avec un étalage uniquement référencé manga. J’avais bien évidemment déjà vu des bd de mangas d’occase mais jamais un rayon entier. Alors je me suis mis à imaginer le petit ballet des vendeurs épisodiques qui viennent se débarrasser en douce des trésors qu’ils se sont fait offrir, des curiosités qu’ils se sont permis…

C’est un peu comme si je les voyais,  les sacs pleins de leurs fugaces lectures, rassasiés de culture mangaka, ivres de s’être plongés de toute leur attention dans ces petites histoires à l’envers, mais pas du tout complexés  de virer ces ouvrages un peu faciles de la bibliothèque…J’ai un peu du mal à concevoir l’ouvrage de bande dessinée comme un produit de consommation rapide et dont on se débarasse comme ça sans une larme…Imaginez qu’après avoir lu un tintin pour la première fois vous le laissiez ensuite en libre service sur un banc public un jour de pluie ou même pire ! Imaginez refourguer votre dernier Johann Sfar (Celui sur Chagall…)à une école maternelle pour faire du découpage…

Non vraiment, ce spectacle m’a convaincu d’une chose dont je me doutais depuis longtemps : ces petits mangas ne feront pas long feu en nos terres si fécondes pour les auteurs de vraie bd, ceux qui puisent dans leur racine personnelle le matériel qui leur permet de créer un style propice à véhiculer l’amour de la narration.

Je pourrai citer des auteurs mais je ne voudrait pas me répéter.

Comments

[hank ukulélé]

je ne répond pas à tant de haine.

[judah]

mon petit monsieur fan de sfar , savez vous que votre cher dessinateur a encore sali un artiste ? trouvez vous ça normal ? répondez moi.

[cécile]

ouéch gros zyva dans ses dents

[tamarinoé manapo]

si t'aimes pa c pas la peine d'en dégouté lé zotr